
Ce mardi 17 juin 2025, la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme du Tribunal de première instance de Tunis a examiné, par vidéoconférence, l’affaire de « mise à disposition d’une armée étrangère ». Cette affaire implique l’homme d’affaires Chafik Jarraya, un ancien directeur général des services spécialisés du ministère de l’Intérieur (actuellement en liberté provisoire), un homme politique libyen (en fuite), et d’autres personnes.
La chambre a décidé de reporter le procès à une date ultérieure. Cette décision fait suite à une demande de Chafik Jarraya, qui a sollicité une libération provisoire sous caution afin de présenter des informations qu’il a qualifiées d’ « importantes pour l’intérêt supérieur du pays ». Le report permettra également d’attendre l’issue d’un recours en cassation devant la Cour de cassation concernant la décision de la chambre d’accusation liée à cette affaire.
Il est à noter que les autres accusés en liberté provisoire, y compris l’ancien directeur des services spécialisés, n’étaient pas présents à l’audience.
Pour rappel, le premier juge d’instruction du Pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait émis un mandat de dépôt à l’encontre de l’homme d’affaires Chafik Jarraya pour des accusations liées à la « mise à disposition d’une armée étrangère en temps de paix ». L’enquête sur cette affaire a débuté en 2017.